Aujourd’hui sur le blog, nous vous présentons La Pelucherie, la marque française de peluches uniques cousues à la main depuis 1976. Dans cette interview, les deux sœurs Natacha Benarous et Alexandra Rapaport nous racontent le parcours de cette entreprise familiale unique. Au programme : l’histoire de la marque, leur début en tant qu’entrepreneures, une évolution inspirante, de belles ambitions et des conseils concrets. Bonne lecture !
« On est vraiment heureuses de proposer de très belles peluches aux personnes qui viennent parce qu’on sait que c'est quelque chose que leurs enfants vont garder toute leur vie. »
Qui êtes-vous, Natacha et Alexandra de La Pelucherie ?
Je suis Natacha, la co-fondatrice de La Pelucherie avec ma soeur Alexandra. Avant que l'on relance la marque il y a trois ans, j'étais avocate. Notre souhait était de recommencer à faire des belles peluches, mais en faisant en sorte qu’elles soient dans l'air du temps. On a donc décidé de reprendre l’entreprise familiale et de la rendre accessible sur Internet via Shopify.
De mon côté, je suis Alexandra, et avant de me lancer dans cette aventure, j’étais chef de projet marketing dans l’industrie automobile. Je ressentais le besoin de changer, je trouvais que je n’avais plus ma place dans la grosse boîte dans laquelle j’étais. Je n’arrivais plus du tout à m’épanouir dans cet environnement. Je cherchais un autre projet, et c’est ainsi qu’avec Natacha on s’est décidées à relancer la marque de notre grand-mère.
« Notre grand-mère vendait à des stars comme Elton John, Snoop Dogg ou Sophie Marceau. Des personnes qui avaient peu de moyens venaient également de province pour rêver devant sa boutique et repartaient parfois avec un nouveau compagnon. C'était vraiment comme un zoo de peluches. »
Pouvez-vous nous en dire plus sur La Pelucherie ?
La Pelucherie a été créée par notre grand-mère en 1976. Il s’agit d’une ancienne marque qui était assez connue : un grand magasin sur les Champs-Élysées. Celui-ci rassemblait autant des célébrités que des gens de toute la France qui venaient pour découvrir son univers. Lorsque nous avons relancé l’affaire, nous avons retrouvé l’atelier et les modèles de l’époque.
Aujourd’hui, il y a deux, trois personnes qui nous aident en freelance ainsi que des stagiaires. Ils nous apportent du soutien sur le développement commercial, l’acquisition ou encore les réseaux sociaux.
« C’était devenu une référence de la peluche en France et même à l’étranger. Les personnes qui cherchaient une peluche allaient forcément à La Pelucherie. C’était donc à la fois le nom de la boutique et de la marque. »
Comment se déroule la fabrication des peluches ?
Toutes nos peluches sont cousues à la main dans notre atelier familial en Italie. Nous sommes vraiment très heureuses de profiter d’un véritable savoir-faire sur la fabrication de la peluche. Tout est réalisé dans les règles de l’art, et cela depuis la création de l’entreprise.
Les modèles sont très classiques, et l’idée est vraiment de chercher à les moderniser. On pourrait croire à première vue qu’elles sont un peu ringardes, un peu vieillottes, mais finalement on s’est rendu compte que la peluche est un objet intemporel et que ce qu’on pouvait moderniser, c’était le mode de distribution. Toutes les peluches sont accessibles depuis notre site Internet, que nous avons souhaité le plus simple d’utilisation possible. L’expérience client doit être positive, nous proposons un service client et un service de livraison premium.
Pourquoi avez-vous décidé d'utiliser Shopify pour votre boutique en ligne ?
Il faut savoir que nous n’avions jamais touché à un site internet avant de reprendre La Pelucherie. C’est en faisant l’expérience de The Family que nous avons appris à connaître Shopify.
À l’époque, il y a trois ans, Shopify n’était pas disponible en français. On était un peu réfractaires, tout simplement parce que nous étions totalement débutantes. The Family nous a tellement motivées qu’on a décidé de sauter le pas. L’équipe nous a convaincues que l’on pouvait le faire par nos propres moyens, que c’était accessible et très pratique.
Le mari d’Alexandra était également présent pour nous aider à personnaliser notre boutique avec un peu de code. Au début, le rendu était assez éloigné de nos espérances. Nous avions tendance à nous éparpiller sans prendre le temps d’approfondir les possibilités. Au final, après beaucoup de travail et de patience, notre boutique en ligne s’est développée et nous convient de plus en plus.
« Pour nous qui débutons, Shopify était plutôt accessible. Le fait de pouvoir ajouter des applications et de personnaliser notre solution nous a vraiment aidées à faire notre choix. »
Est-ce qu'il y a, dans votre parcours d'entrepreneures, des choses que vous aimeriez améliorer ?
Notre challenge pour l’année à venir, c'est d’apprendre à faire plus de choses avec notre boutique en ligne. Nous avons déjà beaucoup travaillé dessus, mais nous souhaitons apprendre à mieux la gérer. Nous souhaitons également profiter davantage de l'analyse des données disponible sur Shopify pour avoir une idée plus précise de notre audience. C’est quelque chose que l’on ne maîtrise pas totalement pour le moment, mais on s’améliore petit à petit.
Je pense qu’il faut apprendre à saisir plus vite les opportunités. Je me souviens que lorsque nous nous sommes lancées, tout a débuté assez rapidement mais de manière légère. On était hésitantes et on réfléchissait beaucoup. Je remarque que l’on s’améliore, mais au début, on passait vraiment beaucoup de temps à prendre nos marques.
C’est l’expérience, en tant qu’entrepreneur, qui te fait apprendre ça. Plus tu fais quelque chose, plus tu oses te dire qu’il faut y aller. Par exemple sur Instagram, je me dis qu’on aurait dû se lancer plus vite et plus profondément. De même pour la plateforme Etsy sur laquelle on avait envisagé de s’inscrire il y a un an et demi. Il faut apprendre à aller plus vite et à s’engouffrer dedans sans avoir peur de ne pas réussir.
« On a tellement la niaque, Natacha et moi, à vouloir que ça marche qu’on pousse les autres à faire plus de choses et à être encore plus exigeants. »
Comment se réalise la vente des peluches ?
La boutique en ligne est accessible partout. Il nous arrive d’avoir des commandes de l’étranger comme les États-Unis ou l’Angleterre, mais on vend principalement en France. Pour vous donner un chiffre, environ 30 % des ventes sont réalisées sur notre site Internet.
On vend également nos peluches dans des boutiques. Au final, on a quatre canaux : la boutique en ligne, les boutiques éphémères, les boutiques B2B et les partenariats. Par exemple, on a fait les peluches du Plaza Athénée, de certains hôtels dans le Sud de la France ou encore une série limitée pour le Crillon.
Notre objectif est vraiment de tout miser sur la boutique en ligne. Lors d’un salon professionnel, j’ai discuté avec des marques et beaucoup veulent uniquement une distribution en boutique. Pour eux, la vente en ligne vient après, c’est une aide en plus. Mais nous, avec La Pelucherie, on a une histoire forte, on veut promouvoir notre ADN de marque. Nos peluches sont assez chères et se vendent beaucoup grâce à l’histoire qu’il y a autour.
C’est pour cette raison que nous souhaitons mettre en avant notre histoire sur notre boutique en ligne, et miser sur les boutiques physiques dans un second temps.
Quels sont vos objectifs pour l'avenir ?
On est vraiment pleines d’ambition. Nous sommes en train de booster les campagnes d’acquisition sur Google parce qu’on souhaite augmenter le trafic de la boutique en ligne. On s’est rendu compte qu’une campagne Facebook n’était pas la meilleure solution pour nous. Pour Google, ça marche beaucoup mieux car il y a beaucoup de personnes qui tapent « panthère peluche », « peluche Paris » ou « peluche bonne qualité » dans la barre de recherche.
Pour l’instant, on est encore au début de la mise en place du programme. Cependant, ce qui est intéressant, c'est ce que ça nous apporte quand même de la visibilité et de nouveaux visiteurs.
Quand on est entrepreneur, il y a beaucoup de sujets à traiter en même temps. On espère développer notre chiffre d’affaires en participant à des salons, en développant notre B2B et les partenariats. Il faut également que l’on fasse plus de pop-ups parce que l’on a remarqué qu’à chaque fois ça nous aide à augmenter les ventes sur la boutique en ligne.
Quels conseils donneriez-vous à quelqu'un qui se lance sur Shopify ?
Notre premier conseil, c'est de commencer sur Shopify avec un thème et de le compléter progressivement. Ça permet de partir d’une base solide, de bien appréhender les outils et d’ensuite personnaliser selon ses envies. Je pense qu’il ne faut pas hésiter à faire de nombreux tests. C’est comme ça que l’on apprend et que l’on sait ce que l’on veut vraiment. Jouer avec sa boutique en ligne, c’est vraiment très important.
Il faut aussi savoir que Shopify propose un support d’aide, notamment par e-mail (en français) et chat (en anglais). C’est très utile si jamais on a des questions à poser. L'équipe d'assistance nous a toujours très bien aidées. Ils répondent de façon personnalisée. Ce n'est pas une conversation avec un robot qui envoie des réponses automatiques.
Article publié par Aleks Ignjatovic
Aleks est la rédactrice en chef du blog de Shopify en français. Elle est responsable du marketing de contenu et de la localisation pour les marchés francophones chez Shopify.
Rédaction : Mélanie Coudert
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