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Comment monétiser le contenu : stratégies et erreurs à éviter

Monétisation du contenu_stratégies et erreurs à éviter

Les possibilités de monétisation du contenu n’ont jamais été aussi accessibles. Des individus de partout dans le monde ont construit leur empire de contenu en partageant leurs expériences personnelles avec le monde, tout cela grâce à Internet. Des passionnés de cuisine aux entrepreneurs, en passant par les instructeurs de fitness et les personnalités politiques, il existe de plus en plus d’éditeurs de contenu sur les réseaux sociaux, les plateformes vidéos, les blogs, et tous les autres canaux. Là où il y a un public passionné, il y a un créateur de contenu prêt à s’attaquer à la monétisation. Et dans le monde connecté d’aujourd’hui, ces figures imposantes sont souvent dénommées des « influenceurs ».

Bien qu’il y ait un sentiment d’inspiration associé au fait d’être influent, il est important de dissiper le mythe qui stipule qu’un influenceur est synonyme d’élite. Quiconque ayant la capacité de créer du contenu, de le diffuser à travers ses profils sociaux, son site web, sa liste e-mail, ses webinaires, et de le monétiser en collaborant avec des marques qui apprécient son contenu et souhaitent atteindre son audience cible peut devenir un influenceur.

Le terme influenceur est généralement associé à un lectorat important et à de grandes audiences sur les réseaux sociaux. Mais ce point de vue est étroit. En fait, de plus en plus de marques réalisent que les grandes audiences ne sont pas nécessairement constituées de prospects qualifiés, et que l’inverse est souvent vrai.

Les petites audiences composées de membres passionnés qui expriment leur engagement sont susceptibles de générer plus de clients potentiels que les grandes audiences inactives. Quelle que soit la façon dont un créateur de contenu choisit de se positionner — que ce soit en tant qu’influenceur, que markéteur affilié, ou qu’ambassadeur d’une marque —, son rôle consiste à inspirer, informer, éduquer et responsabiliser sa propre audience.

Quelle que soit la façon dont un créateur de contenu choisit de se positionner — que ce soit en tant qu’influenceur, que markéteur affilié, ou qu’ambassadeur d’une marque —, son rôle consiste à inspirer, informer, éduquer et responsabiliser sa propre audience.

Dans cet article, nous expliquons les différents moyens par lesquels ces créateurs monétisent leur contenu, et pourquoi un modèle hybride peut surclasser tous les autres modèles de monétisation. Nous dissipons également le mythe qui stipule que le marketing d’influence est fondamentalement différent des autres types de création de contenu ou de marketing, et soulignons l’importance des partenariats pour maximiser votre potentiel de gain.

Comment le contenu est-il monétisé ?

debat monetisation

Les éditeurs de contenu — c.-à-d. toute personne qui partage son contenu sur Internet, y compris les influenceurs — peuvent monétiser leurs publications en collaborant avec des marques. Même si les marques souhaitent trouver des moyens de collaborer avec les créateurs de contenu, il n’est pas toujours facile de se mettre d’accord sur la notion de réussite d’un partenariat.

Les marques souhaitent trouver des moyens de collaborer avec les créateurs de contenu.

En fait, le terme « influenceur » n’est pas très clair pour la grande majorité. Que font réellement les influenceurs ? Comment les marques peuvent-elles entamer une relation professionnelle avec ces derniers ? Comment sont-ils rémunérés ? Les réponses à ces questions varient de façon significative, puisqu’il existe plusieurs façons d’aborder ces points.

Le modèle de monétisation le plus courant est celui des publications sponsorisées, où l’éditeur de contenu reçoit un montant fixe pour publier au nom de la marque. Ce modèle est généralement très utilisé par les créateurs de contenu qui se considèrent comme des influenceurs. Le problème qui se pose lorsque ce modèle est privilégié est que tout comme pour les publicités télévisées ou les annonces de panneaux d’affichage, il n’est pas très simple de prédire la performance de la publication sponsorisée.

Contrairement aux publications sponsorisées, les modèles de rémunération à la performance sont fondés sur un système de commissions dans le cadre duquel l’éditeur de contenu perçoit un pourcentage des ventes ou une prime pour les actions souhaitées — p.ex. inscription par e-mail, abonnement, ou téléchargement d’une application. Ce modèle de monétisation est étroitement lié au marketing d’affiliation.

Plusieurs raisons font de ce dernier modèle un choix plus intéressant pour les marques, puisqu’il leur permet de collaborer avec les éditeurs de contenu sans assumer de risque financier. Mais le modèle de rémunération à la performance présente également de nombreux avantages pour les éditeurs de contenu, puisqu’il permet à ces derniers de développer leur activité de plusieurs façons. Voici les principaux avantages à retenir côté éditeurs :

  1. Plus de collaborations. Le fait d’être ouvert à l’idée d’être rémunéré par commission créera plus d’opportunités de nouveaux partenariats, et posera moins de risques pour l’annonceur.
  2. Revenus à long terme. Les gains à long terme peuvent dépasser le montant d’une transaction ponctuelle.
  3. Clients récurrents. Les marques continueront d’investir dans des partenariats rentables, ce qui permettra aux éditeurs de développer des partenariats durables.
  4. Suivi des résultats. En optant pour un modèle à la commission, il y aura dans chaque publication un lien de suivi permettant à la fois à l’annonceur et à l’éditeur de suivre les résultats, et de mieux comprendre ce qui fonctionne et ce qui pose problème.
  5. Optimisation. Un modèle à la commission permet à l’éditeur et à l’annonceur d’analyser les performances du contenu. Cela permet aux deux parties de tester de nouvelles façons d’engager l’audience et en fin de compte d’améliorer leurs objectifs.

Bien que la monétisation du contenu puisse être mise en œuvre de diverses façons, les deux modèles les plus courants sont la rémunération fixe et les commissions. Mais ces deux modèles restent totalement opposés. La monétisation du contenu suscite donc de plus en plus de débats à mesure que les éditeurs découvrent ses avantages et que le marché s’habitue à la pratique.

Le grand débat : le contenu monétisé est-il authentique ?

comment monetiser contenu

L’objectif des markéteurs a toujours été d’atteindre leurs clients cibles. Et à l’ère d’Internet, la voix des consommateurs est entendue, et leur appétit pour la transparence est clair.

Ils souhaitent découvrir des marques à travers les recommandations d’autres consommateurs ou de figures qu’ils admirent, et s’intéressent également à ce que la marque a à dire. Cela va à l’encontre des anciennes méthodes promotionnelles pratiquées par les entreprises, où la publicité leur permettait de créer une façon d’être perçue par le marché.

Désormais, les marques tentent de se rapprocher des créateurs de contenu dans l’espoir d’atteindre de nouvelles audiences qualifiées, et de permettre à ces audiences de prendre des décisions d’achat éclairées. Les créateurs de contenu constituent aujourd’hui un canal de marketing de plus en plus prisé par les annonceurs.

Mais pourquoi ce canal de marketing est-il devenu aujourd’hui un sujet de discorde ?

L’un des plus grands avantages dont bénéficient les entreprises qui collaborent avec des créateurs de contenu réside dans la transparence qui est communiquée au consommateur à travers le partage d’informations, d’évaluations et d’avis non biaisés au sujet de la marque. Mais la pratique a été remise en question lorsque l’argent est entré en jeu.

Le sujet de la monétisation du contenu est devenu mieux défini avec les nouvelles règlementations qui exigent la divulgation de la relation d’affiliation. Par souci de transparence, cette divulgation est devenue essentielle. Mais cela ne signifie pas que le concept de monétisation n’est pas éthique.

Malgré la croyance répandue, la monétisation du contenu ne pose pas nécessairement de problème éthique. En fait, les meilleurs créateurs de contenu veillent avant tout à fournir une expérience authentique. Le mythe laissant croire que le contenu monétisé est biaisé doit être dissipé.

Malgré la croyance répandue, la monétisation du contenu ne pose pas nécessairement de problème éthique. En fait, les meilleurs créateurs de contenu veillent avant tout à fournir une expérience authentique. Le mythe laissant croire que le contenu monétisé est biaisé doit être dissipé.

À PatreCon 2017, Jack Conte, PDG de Patreon, a partagé son parcours lorsqu’il créait son contenu sous forme de musique. Il s'est remémoré sa peur d’être mal jugé quand Hyundai a approché les membres de son groupe pour sponsoriser leur clip. Mais ce partenariat les a non seulement aidés à générer des revenus qu’ils ont pu réinvestir dans leur groupe, mais il a également permis à leur musique de s’exprimer sur une plateforme plus grande.

Ils ont profité de cette opportunité qui leur a permis à long terme d’offrir une musique de meilleure qualité à leurs fans. Et cette décision fut prise dans l’intérêt de leur audience.

Les éditeurs de contenu partagent le même dilemme. Les meilleurs créateurs de contenu ont deux priorités principales :

  1. Bien servir leur audience. Pour réussir à long terme, les créateurs de contenu doivent publier des messages qui apportent de la valeur, ce qui les oblige à ne collaborer qu’avec les marques qui offrent une valeur ajoutée à leur public. Ils prennent en compte les demandes des membres de leur public, leurs centres d’intérêt, et font leur possible pour les aider à résoudre leurs points de douleur. Aujourd’hui, les créateurs de contenu professionnels ne prennent jamais le risque de promouvoir une marque qui ne sera pas bien accueillie par leurs abonnés. Tout comme les entreprises prospères, les éditeurs doivent garantir une expérience utilisateur optimisée, ce qui signifie qu’ils doivent considérer en priorité les besoins de leurs clients/lecteurs.
  2. Déterminer la meilleure façon de monétiser leur contenu. Comme Jack l’a fait avec sa musique, les créateurs de contenu doivent déterminer le modèle de monétisation le plus adapté à leurs objectifs à long terme, et s’assurer que ce modèle laisse transparaitre l’authenticité de leur activité.

Le nouvel âge de la monétisation du contenu

nouvel age monetisation

Vous vous souvenez certainement de ces publicités traditionnelles que vous découvriez en feuilletant les pages d’un magazine, bien avant l’avènement des réseaux sociaux.

Ce type de publicité se présente sous deux formes principales. Il y a d’abord le format d’impression traditionnel — p.ex. une page entière dédiée à Rolex. Puis il y a la publicité native qui est contextuelle et très subtile. Par exemple, vous avez certainement déjà lu des articles traitant de mode, où l’auteur vous explique comment recréer un look tendance, ou acheter une tenue à un prix moins cher.

Ce contenu représente pour le magazine un moyen supplémentaire de monétiser sa publication. L’annonceur paie pour pouvoir être inclus dans ces sections, qui représentent une source de revenus à part entière pour le magazine tout en apportant une grande valeur aux lecteurs. En fait, la plupart des publications chargent leur équipe éditoriale de choisir les marques qui doivent être mentionnées dans le contenu.

Aujourd’hui, les influenceurs en ligne ont relevé le défi de monétiser leur contenu à travers la publicité native également, et de prendre toutes les décisions relatives à la sélection des marques, des produits et des expériences à faire découvrir à leur audience.

À l’époque, la seule façon logique de payer une quelconque forme de publicité, peu importe s’il s’agissait de l’appui d’une célébrité ou d’une publicité native publiée dans un magazine, était de négocier un prix fixe. C’était néanmoins avant l’avènement des outils digitaux, qui permettent aujourd’hui de facilement mesurer la performance marketing.

À l’époque, la seule façon logique de payer une quelconque forme de publicité, peu importe s’il s’agissait de l’appui d’une célébrité ou d’une publicité native publiée dans un magazine, était de négocier un prix fixe. C’était néanmoins avant l’avènement des outils digitaux, qui permettent aujourd’hui de facilement mesurer la performance marketing. Pour ce qui est des médias digitaux, les éditeurs de contenu et les annonceurs peuvent déterminer avec exactitude l’efficacité de chaque média. Ils peuvent suivre chaque nouveau client, la source de provenance, et même connaitre la date et l’heure de la conversion.

Grâce à ces données, les annonceurs peuvent prendre des décisions pertinentes pour optimiser leurs budgets marketing. Ils peuvent identifier l’éditeur qui leur a envoyé le plus de clients, celui qui a généré le plus de revenus, ou même celui qui leur a permis d’acquérir des clients qui sont restés fidèles à leur marque. Ils sont en mesure de sélectionner la source de parrainage en fonction du meilleur retour sur investissement. C’est pourquoi les éditeurs doivent non seulement être armés de leurs propres données de performance, mais également être prêts à explorer plusieurs formats de monétisation et à expliquer clairement la valeur qu’ils peuvent apporter à l’annonceur.

C’est pourquoi les éditeurs doivent non seulement être armés de leurs propres données de performance, mais également être prêts à explorer plusieurs formats de monétisation et à expliquer clairement la valeur qu’ils peuvent apporter à l’annonceur.

Avec les médias digitaux, les éditeurs ont plusieurs choix lorsqu’il s’agit de monétiser leur contenu, et les annonceurs ont la possibilité d’évaluer la valeur des prestations reçues. Tout cela peut profiter non seulement aux intérêts des créateurs de contenu et des annonceurs, mais également à ceux des clients — si la bonne approche est suivie.

Les trois plus grandes erreurs commises par les influenceurs

erreurs influenceurs

Pour être un professionnel respecté, vous devez savoir vous distinguer. Puisque de plus en plus de personnes cherchent à monétiser leur contenu, il devient plus compliqué d’attirer l’attention des marques. Pour tirer votre épingle du jeu et parvenir à conclure des partenariats, nous vous présentons à continuation 3 erreurs que vous devez éviter.

1. Kits médias et statistiques censées impressionner

Plusieurs créateurs de contenu, en particulier ceux qui se considèrent des influenceurs, disposent d’un kit média. Mais la plupart de ces kits ne se révèlent pas aussi utiles que prévu.

Un kit média est un aperçu de ce que le créateur a à offrir à la marque. Bien que ces kits soient censés aider l’annonceur à comprendre la valeur du partenariat, la plupart d’entre eux ne présentent pas les informations que les annonceurs ont réellement besoin de comprendre pour investir dans le partenariat.

Un kit média typique comprendra des statistiques et des indicateurs qui reflètent l’influence de l’éditeur. Le problème est que ces données ne servent qu’à impressionner — nombre de likes et niveaux d’engagement moyens par publication, nombre de followers et de lecteurs, trafic de blog, visites de pages, etc. Même si ces données sont utiles pour l’éditeur dans le sens où elles lui permettent d’évaluer son influence dans sa niche, l’annonceur a seulement besoin de connaitre une estimation de son retour sur investissement probable sur la base de données qualitatives et quantitatives.

Lorsqu’un créateur de contenu ne présente pas clairement les données dont l’annonceur a besoin pour pouvoir estimer son retour sur investissement publicitaire, il limite le potentiel de son activité.

Les annonceurs souhaitent avoir accès à des données comme celles qui suivent :

  • Taux de clics moyen
  • Taux de conversion moyen
  • Critères démographiques de l’audience
  • Données comportementales, telles que les centres d’intérêt de l’audience et les affinités avec d’autres marques.

Il est également important de comprendre les besoins des membres de l’audience, leurs défis, leurs points de douleur, et les solutions qui pourraient améliorer leur quotidien sur les plans personnel et professionnel. Les annonceurs souhaitent voir des données qui leur permettent de comprendre quels types de marques et d’entreprises vont être le mieux accueillies par l’audience. Ce niveau d’analyse les aide à cerner l’audience et sa synergie avec leur marque, et à juger s’il existe suffisamment de cohérence pour un partenariat.

En fin de compte, l’annonceur recherche un indicateur clé : le Retour sur investissement publicitaire.

En fin de compte, l’annonceur recherche un indicateur clé : le Retour sur investissement publicitaire. Pour estimer cet indicateur, il est nécessaire qu’il y ait des échanges entre l’éditeur et l’annonceur potentiel. Le fait de disposer de suffisamment de données pour estimer cet indicateur vous confèrera cependant un avantage concurrentiel majeur.

Puisqu’un partenariat doit être mutuellement bénéfique, il est important que chaque partie joue son rôle pour garantir son succès. Dans cette optique, le partage de données précampagne et postcampagne peut contribuer à améliorer les résultats.

Il faut comprendre les attentes de l’annonceur à l’égard de la collaboration pour pouvoir construire un partenariat lucratif et durable. Les marques ont d’autres objectifs mis à part les ventes, et les créateurs de contenu peuvent quant à eux apporter de la valeur de différentes façons. Les éditeurs doivent s’appuyer sur les données qui contribuent à refléter la valeur que pourra tirer la marque du partenariat – p.ex. le nombre moyen de followers qui sont acquis après une promotion, le nombre de partages de la publication, ou encore le nombre de nouveaux inscrits à la newsletter de la marque.

Il est essentiel de comprendre comment l’audience interagit avec la marque pour parvenir à construire des partenariats durables et attirer de nouveaux clients. L’inclusion de ces données pertinentes dans un kit média peut changer la donne. Ne cherchez pas à impressionner avec les données, et focalisez-vous sur les avantages dont la marque peut s’attendre à bénéficier.

2. Se définir comme un influenceur

La deuxième erreur que commettent les créateurs de contenu est de se définir comme des « influenceurs » ou des « markéteurs affiliés », entre autres. Il est vrai que le titre d'influenceur semble plus inspirant que celui du « "créateur de contenu" qui monétise son contenu en collaborant avec des marques ». Mais l’influenceur est aussi connu pour n’adhérer qu’à un seul modèle de rémunération, ce qui peut être très contraignant pour les marques et les dissuader de s’engager dans un partenariat.

Quant au titre de markéteur affilié, il est moins attrayant et surtout attaché à des idées reçues qui semblent encore inébranlables. Le marketeur affilié est par ailleurs connu pour se focaliser davantage sur les méthodes promotionnelles que sur le partage de contenu.

Certes, le marketing d’affiliation peut se révéler un canal marketing très lucratif pour une marque qui souhaite créer de l’impact. Mais cela n’a pas toujours été le cas, et malheureusement, cette forme de marketing est toujours associée à une connotation négative dans l’esprit de ceux qui ne comprennent pas bien son fonctionnement. Par conséquent, en affirmant que vous êtes un affilié, votre contenu ne semblera pas aussi précieux que celui d’un éditeur aux yeux des partenaires potentiels.

La différence entre un influenceur et un affilié

À titre de clarification, un influenceur facture généralement un tarif fixe pour partager son contenu, et il est généralement engagé par un annonceur dans le but de renforcer la notoriété d’une marque. Par conséquent, il y a moins de pression qui repose sur le contenu de l’influenceur en matière d’atteinte des objectifs, puisque ce contenu est surtout partagé à des fins de branding.

On pourrait citer à titre d’analogie les appuis de célébrités, qui ne sont pas destinés à stimuler les ventes de façon directe, mais plutôt à renforcer la notoriété de la marque et à soigner son image à long terme.

En revanche, le marketeur affilié monétise généralement son contenu au moyen d’un modèle à la performance, ce qui signifie qu’il est rémunéré sur la base de commissions définies pour chaque vente, prospect ou téléchargement qu’il génère pour l’annonceur. Le contenu de l’affilié servira généralement à convertir un prospect en client, lors des dernières étapes du cycle d’achat. L’avantage de ce modèle réside dans la capacité à suivre les résultats de l’affilié à travers son identifiant d’affilié unique, ce qui peut contribuer à la formation d’une relation professionnelle fructueuse et durable entre l’affilié et l’annonceur si les résultats sont au rendez-vous.

En fin de compte, les entreprises ne cherchent pas tellement à savoir si vous êtes un influenceur, un markéteur affilié ou un ambassadeur de marques (entre autres). Si vous informez, éduquez, responsabilisez ou inspirez une audience, les marques pourront toujours tirer de la valeur de vos prestations.

Voici le grand secret : vous pouvez choisir le titre qui vous convient, et personne ne s’en souciera réellement. Ces deux modèles représentent uniquement des méthodes de monétisation du contenu. En fin de compte, les entreprises ne cherchent pas tellement à savoir si vous êtes un influenceur, un markéteur affilié ou un ambassadeur de marques (entre autres). Si vous informez, éduquez, responsabilisez ou inspirez une audience, les marques pourront toujours tirer de la valeur de vos prestations et seront prêtes à vous engager si vous êtes armé des bonnes données et que vous pouvez leur donner une estimation du retour sur investissement publicitaire probable.

Ce qui nous amène à la plus grosse erreur.

3. Se limiter à un seul modèle de monétisation du contenu

Peu importe comment comment vous choisissez de définir votre profession, il existe plusieurs modèles qui peuvent donner vie aux partenariats avec les marques. L’annonceur en fin de compte souhaite surtout savoir s’il va atteindre ses objectifs en faisant appel aux services du créateur de contenu. Va-t-il atteindre ses objectifs marketing ? Obtiendra-t-il plus de clients ou d’abonnements ? Augmentera-t-il ses ventes, ou les téléchargements de son application ? Et finalement, que ce soit à court ou long terme, les revenus générés par les ventes permettront-ils de couvrir les couts facturés par le créateur de contenu ?

Dans le cadre du modèle à la performance, les annonceurs ne paient que pour la valeur directe qu’ils reçoivent en retour. Dans le cadre des publications sponsorisées, les annonceurs paient pour la création du contenu sans savoir quelle sera la valeur du retour sur investissement. En outre, il est beaucoup plus difficile pour une marque de suivre la performance des publications sponsorisées, puisque ces publications n’incluent généralement pas de liens renvoyant vers la page du produit ou du service mis en avant.

Les marques deviennent plus exigeantes avec les influenceurs. Même si la rémunération sur la base d’un tarif fixe est encore très utilisée dans l’industrie, les marques se tournent de plus en plus vers des modèles d’affiliation où l’éditeur n’est rémunéré que lorsque la marque atteint l’action souhaitée. Ce modèle, où la responsabilité de l’éditeur est clairement définie et le risque très réduit, peut profiter aux deux parties.

Alors, pourquoi la majorité des influenceurs hésitent-ils à adopter un modèle de commissions basées sur la performance ?

  1. Les publications sponsorisées continuent de représenter la norme, en particulier sur les plateformes où il est difficile d’inclure des liens, comme Instagram.
  2. Les tarifs fixes sont prévisibles et rassurent les éditeurs qui ne connaissent pas d’autres modèles. L’influenceur sait à l’avance combien il va toucher.
  3. Ils sont incapables d’estimer le montant des commissions qui sera généré par la publication, car ils ne maitrisent pas leurs indicateurs de performance ou leurs données d’audience.
  4. La création de contenu nécessite du temps, mais également de l’argent. Il est plus facile de justifier les efforts investis dans le développement d’un contenu à forte valeur lorsque les attentes en matière de rémunération sont clairement définies.

Alors, quelle approche de monétisation privilégier ?

Le pouvoir du partenariat

Considérer les collaborations avec les marques comme des partenariats et non des transactions se révèlera rentable à long terme. Il suffit de clairement définir les attentes des deux côtés à l’égard de la collaboration, et de se mettre d’accord sur un modèle de rémunération qui garantit le plus haut degré de succès possible aux deux parties.

Il ne faut pas rester figé sur un modèle particulier, puisqu’il est possible en considérant les avantages d’un autre modèle de créer un nouveau modèle hybride.

Dans le cadre d’un modèle hybride, il est tout à fait possible de demander à la marque de vous rémunérer à l’avance pour pouvoir pleinement vous consacrer à la création d’un contenu à forte valeur. Cet investissement initial serait dans ce cas moins élevé que le tarif fixe d’une publication sponsorisée, et le reste de la rémunération pourrait être fondé sur des commissions. Cela signifie également que vous pouvez récolter les fruits de la monétisation du contenu à long terme, et que rien ne limite votre potentiel de gain. La décision doit être prise en fonction des données dont vous disposez, des objectifs de la marque, et de la force de votre partenariat.

Si vous publiez du contenu, vous pouvez gagner de l’argent

contenu argent

En tant que créateur de contenu, vous pouvez mieux monétiser votre contenu en comprenant vos indicateurs. N’accordez pas autant d’importance aux indicateurs qui démontrent votre influence (nombre de followers, likes, impressions, etc.), et tentez plutôt de définir comment vous allez apporter de la valeur à la marque que vous comptez promouvoir. Si vous n’avez pas encore beaucoup de données, concentrez-vous sur les avantages qualitatifs de votre audience, les attributs de vos abonnés, et la façon dont ces derniers vont accueillir la marque que vous allez leur faire découvrir.

Peu importe comment vous vous positionnez, que ce soit en tant qu’influenceur, affilié, ou créateur de contenu, si vous publiez du contenu, vous pouvez gagner de l’argent. Les meilleurs partenariats reposent sur une expérience optimisée. Cela signifie qu’il faut prendre en compte la valeur que vous créez pour votre audience, tout en comprenant comment vous pouvez atteindre les objectifs de la marque dont vous faites la promotion. C’est à la fois à vous et à la marque de définir le meilleur modèle de monétisation, et le seul moyen d’y arriver est de comprendre votre audience en disposant de données comportementales et de performance à portée de main.

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Which method is right for you?Article publié par Aleks Ignjatovic

Aleks est la rédactrice en chef du blog de Shopify en français. Elle est responsable du marketing de contenu et de la localisation pour les marchés francophones chez Shopify.

Article original : Laura Andersen
Traduction et adaptation : Mehdi Chakir

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